La situation actuelle a obligé un certain nombre d’employeurs à mettre une partie ou la totalité de leurs salariés en télétravail. Il s’agit d’un mode de travail complètement différent mais ce changement de grande envergure n’impacte pas seulement sur les collaborateurs mais également sur les managers. Ceux-ci ont dû se mettre au télémanagement, ce qui n’est pas une panacée. Pour tout dire, le risque de dysfonctionnement est permanent dans cette forme de management.
Le télémanagement est compliqué
Selon les estimations, la moitié des Français dans la vie active serait amenée à pratiquer le télétravail d’ici une poignée d’années. Cela veut dire que de plus en plus de patrons devraient se mettre au télémanagement. Mais comment diriger, animer et conseiller des collaborateurs qui ne se trouvent pas dans les mêmes lieux de travail que soi ? Le management à distance comporte bien de difficultés et de complications, c’est un fait. Entre le management de proximité et le management à distance, il y a un gouffre énorme. Les deux plus gros problèmes sont d’abord au niveau de la communication entre le manager et son équipe, en tout cas, elle perd en qualité et en quantité, puis, les moments conviviaux pour favoriser la cohésion des collaborateurs sont rares voire nuls.
Ce qui peut aider au télémanagement
Certains managers se contentent de reproduire leurs pratiques managériales de proximité mais les faits montrent que tout ce qu’ils parviennent à faire, c’est de répéter les mêmes erreurs. En fait, le mieux, c’est de repenser entièrement la chaîne de valeurs, la circulation de l’information, le pilotage de projet, le feedback, etc. Pour que le management à distance réussisse, il doit être plus participatif, requiert plus d’efforts et privilégier l’autonomie. Il est essentiel d’instaurer la transparence au sein de l’équipe pour assurer la cohérence entre tous. Le manager doit aussi encourager l’écrit car en télétravail, les messages écrits sont plus facilement assimilables.