La péninsule ibérique représente une véritable terre d’opportunités si vous désirez y développer une activité de manière stratégique. L’Espagne, dans l’optique de toujours dynamiser un peu plus son économie, reste ouverte à tous projets d’investissement sur ses terres. Si l’expérience vous tente, trouvez ci-dessous trois conseils qui vous aideront dans la constitution de votre société en Espagne.
Les formalités administratives à effectuer
Si vous désirez créer une entreprise en Espagne, sachez avant tout que vous n’êtes pas dans l’obligation de vous y expatrier. Il vous est tout à fait possible de diriger votre affaire depuis la France. En revanche, votre entreprise doit être physiquement présente sur le territoire espagnol. Ce qui implique d’entamer quelques procédures obligatoires telles que l’enregistrement de celle-ci. Pour cela, vous devez effectuer une demande de NIE ou numéro d’identification pour étranger. Cette immatriculation vous est requise lors de la démarche suivante qui consiste à demander un numéro de sécurité sociale. Avec ce dernier et le NIE, vous pourrez enregistrer la raison sociale de votre société auprès du Registre central du commerce. Passé cette étape, vous devez vous rapprocher de l’administration fiscale espagnole afin d’obtenir un numéro CIF. Enfin, il est important que vous ouvriez un compte dans un établissement bancaire espagnol pour y déposer le capital de votre société. Il faut noter que les statuts de la société que vous allez créer doivent être rédigés et validés par un notaire résidant en Espagne.
Choisir le statut juridique de l’entreprise
Le statut juridique de votre entreprise dépend surtout de l’envergure que vous souhaitez donner à votre activité. Il est également important que vous étudiiez le fait que vous agissiez seul ou que vous vous associez à d’autres investisseurs. Une fois votre société établie, posez les questions suivantes : prévoyez-vous d’embaucher des salariés ? Si oui, est-ce que ce sera sur le court ou le long terme ? À part cela, la structure juridique de votre société doit être choisie en fonction de vos ressources financières. Si par exemple vous envisagez de monter une SARL, vous aurez besoin de disposer d’un capital d’un montant minimum de 3 000 €. Dans le cas d’une société anonyme en revanche, vous aurez besoin de mobiliser une somme considérable. Notez que le capital minimal pour la constitution de ce type de société en Espagne peut s’élever jusqu’à 60 000 €. En optant pour un statut de travailleur indépendant, vous pouvez jouir de plus de flexibilité. De même, les cotisations sociales auxquelles vous devrez vous acquitter sont généralement plus basses. Ce statut vous permettra d’exercer une activité en tant que freelance, indépendant ou consultant.
Les obligations auxquelles vous devrez vous conformer
Quel que soit le statut juridique pour lequel vous optez, vous devez savoir que la constitution d’une société en Espagne est soumise à diverses obligations. Il est par exemple impératif que vous respectiez les règles qui s’appliquent à la comptabilité et à la fiscalité locale pour pouvoir exercer votre activité de manière légale. Une déclaration des fiscalités trimestrielles de votre entreprise vous est imposée. Ladite déclaration doit ensuite être déposée auprès des autorités compétentes concernées. Vous devez tenir un livre de comptabilité qu’il vous est indispensable de présenter une fois tous les ans au registre du commerce concerné. Notez que ces obligations comptables et fiscales sont obligatoires, peu importe le montant de votre chiffre d’affaires.