S’établir en tant qu’auto-entrepreneur vous permet dans un premier temps de concrétiser votre projet professionnel. C’est un premier pas vers le secteur de l’entrepreneuriat. Sur le long terme, votre activité peut se développer. Quel sera alors le meilleur statut à adopter si vous voulez passer outre le statut d’auto-entrepreneur ?

Ce que vous devez savoir concernant le statut d’auto-entrepreneur

Si vous décidez de vous mettre à votre compte, sachez que sur le plan social et surtout fiscal, l’auto-entrepreneur est le statut le plus allégé. Simple à mettre en place, il vous sera facile de déclarer votre activité en passant directement par des sites comme autoentrepreneur.fr. Les avantages de ce statut sont surtout effectifs sur le plan fiscal. Dispensé de cotisations minimales, il vous est possible de déclarer vos cotisations sociales tous les mois ou une fois tous les trimestres. Ces cotisations correspondront à un pourcentage de votre chiffre d’affaires. Bien qu’avantageux, ce statut a ses limites. Si vous comptez étendre vos activités, surtout si ce projet implique une augmentation de vos revenus et chiffres d’affaires annuels, il est impératif de procéder à un changement de statut.

EIRL ou EI, la solution de facilité

Comme le statut d’auto-entrepreneur, l’EI unira, dans un tout, tous vos actifs et passifs professionnels, mais aussi personnels. Si jamais vous rencontrez des problèmes en lien avec votre activité, vous risquez aussi de bouleverser votre vie personnelle, car vos actifs personnels et professionnels sont unis.
Plus protecteur, l’EIRL peut assurer la séparation effective de votre patrimoine. Vous devrez pour ce faire, déposer une déclaration d’insaisissabilité auprès du greffe du tribunal.
Les inconvénients communs à ces statuts se présentent sur le plan fiscal. Tous vos revenus vous seront obligatoirement imposés. Ceci est valable même si vous n’avez pas imposé vos bénéfices comme salaire. Cela peut être pénalisant si vous avez effectué un emprunt ou un investissement conséquent. L’EI et l’EIRL ont toutefois l’avantage d’être plus souples. Votre chiffre d’affaires peut être déplafonné. La simplicité des obligations liées à la gestion de votre comptabilité est également un avantage intéressant. Et aucun capital minimal ne vous sera imposé. Avec ce type de statut, vous serez en mesure de mieux maîtriser vos risques.
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Le statut de société, choisir entre EURL et SASU

Exercer en tant que société vous apporte des avantages plus intéressants en termes de souplesse administrative, mais suivant l’envergure de votre projet. Vous avez, par exemple, la possibilité d’accueillir des investisseurs et des associés à tout moment. Le dirigeant d’une EURL est également en droit de se verser un salaire. Ce qui lui permet de jouir de certains avantages sociaux. Ledit salaire sera dans ce cas soumis aux impôts sur le revenu. Vous aurez en revanche le choix entre être soumis à l’impôt sur les sociétés ou au régime fiscal des sociétés de personnes.
Si vous optez pour une SASU, vous bénéficierez d’une couverture sociale au même titre qu’un salarié, sans pour autant jouir d’une assurance chômage. Dans l’un comme dans l’autre, aucun capital ne vous sera imposé. Des apports pouvant être en nature ou en numéraire viendront en revanche composer votre capital social.
Enfin, l’EURL se démarque par sa souplesse et la SASU est reconnue pour mieux convenir aux start-ups.