La situation professionnelle d’une femme est toujours fragile durant la période de maternité. Ayant laissé vacant son poste durant une période plus ou moins longue, l’entreprise s’efforce de lui trouver un remplaçant pour assurer la continuité de ses missions. Il arrive parfois que cette période d’absence mette croix à sa carrière au sein de l’entreprise, lorsque le vacataire ou l’intérimaire est embauché comme un salarié. Pourtant la loi est assez claire sur les droits des femmes au travail surtout en matière de congé maternité…

Le droit de reprendre son poste avec une augmentation à la clé

L’article L 1225-55 du code du travail stipule qu’une salariée en retour de congé de maternité a le droit de retrouver son emploi ou un bien un poste similaire assorti d’une rémunération moins équivalente. Cela signifie en outre que l’entreprise a l’obligation de lui offrir une petite augmentation calculé selon son niveau d’ancienneté.

Allaiter au bureau, c’est possible

L’allaitement au bureau, c’est un droit que toute jeune maman doit faire valoir. En outre, les articles L 224-1 et L 224-2 du code du travail stipulent clairement cette prérogative. La femme allaitante dans une entreprise a droit à une pause d’une heure sur son lieu de travail. Toutes les entreprises employant plus d’une centaine de femmes doivent obligatoirement aménager un local pour réaliser cette pause d’allaitement.

Des jours de congé

Ces jours de congé ne sont assimilables à des repos maladies. La loi prévoit qu’une jeune maman qui travaille a le droit de prendre 3 à 5 jours exclusifs de congé, mis à part ses droits annuels, afin de s’occuper de son enfant s’il est malade. Notez que cela est valable pour tous ses enfants de moins de 16 ans. Par contre, sachez que contrairement à vos droits de congés annuels, ces jours de congés exclusifs ne sont pas rémunérés !